Anticiper et financer les frais annexes à un achat immobilier
16 septembre 2022
Lorsque vous établissez votre budget pour l’achat d’un bien immobilier, pensez à réserver une enveloppe pour les frais annexes. Quelles dépenses devez-vous prévoir et comment les financer ?
Quels sont les frais à payer quand on achète un bien immobilier ?
Impossible de faire l’impasse sur les frais de notaire. Ils sont dus lors de la signature de l’acte authentique de vente. C’est lui qui rend la transaction légale et fait de vous le propriétaire des lieux. Les frais d’acquisition sont constitués :
● de la rémunération du notaire, appelée émoluments ;
● des débours, une provision destinée à supporter les coûts engendrés par la rédaction de l’acte officiel ;
● des taxes reversées à l’État.
Dans l’immobilier ancien, les frais d’acquisition sont de 7 à 8 % du prix de vente. Dans le neuf, vous profitez d’abattements et d'exonérations sur la principale taxe, la taxe de publicité foncière (TPF). Les frais de notaire ne s’élèvent qu’à 2 ou 3 % de la valeur d’achat.
Les impôts locaux et les charges de copropriété
Le jour de la signature de l’acte notarié, vous devez en plus vous acquitter de la taxe foncière, de la taxe d’habitation, de la redevance télévisuelle et des charges de copropriété.
Les sommes sont calculées par le notaire selon la règle du prorata temporis. Vous payez uniquement pour les jours où vous avez été réellement propriétaire du bien dans l’année.
Les frais bancaires
Afin de financer votre acquisition, vous avez sans doute contracté un prêt. Si l’assurance et les intérêts représentent la majeure partie du coût du crédit, d’autres dépenses s’ajoutent.
L’octroi d’un emprunt immobilier est soumis à une garantie de prêt. Qu’il s’agisse d’une hypothèque, d’un cautionnement ou d’une inscription en privilège de prêteurs de deniers (IPPD), vous devrez régler les frais liés à leur mise en place.
Autre poste qui vient alourdir le crédit : les frais de dossier. Presque toutes les banques les facturent quand elles acceptent une demande de prêt. Inférieurs à 1 % du capital mis à
disposition, ils sont plafonnés en fonction du montant de la transaction. Si votre profil vous l’autorise, négociez-les ou demandez leur suppression !
Les frais d’agence
L’usage veut que le vendeur prenne à sa charge les frais d’agence. Cependant, ce n’est pas une obligation. Certaines annonces précisent que la commission de l’agent immobilier sera payée par l’acheteur. Dans ce cas, prévoyez entre 2 et 10 % du prix du bien.
Comment financer les frais annexes ?
Lorsque votre situation est stable et que la banque juge votre candidature solide, elle peut consentir un emprunt d’un montant supérieur à celui du bien. Ce type de crédit, parfois connu
sous le nom de prêt à 110 %, permet de couvrir les frais annexes.
Mais la solution la plus courante consiste à disposer d’un apport personnel suffisant pour régler au moins les frais de notaire et votre part des différentes taxes. Vous pouvez pour cela
puiser dans vos livrets d’épargne, faire des rachats sur votre assurance vie ou débloquer votre épargne salariale.
Votre entourage a les moyens de participer financièrement à votre projet immobilier ? Vous pouvez bénéficier d’un don manuel. Bonne nouvelle, les donations consenties par un membre
de la famille ouvrent droit à des abattements sur les droits de succession. Ainsi, votre père ou votre mère peut vous transmettre jusqu’à 100 000 euros sans que vous soyez imposé.
Si, à l’inverse, vos ressources sont modestes, n’oubliez pas de mobiliser les dispositifs d’aide à l’accession à la propriété. Action Logement offre 10 000 euros aux primo-accédants dans le
neuf. Accordées sous conditions de revenus, la Prime Accession et la Prime Agri-Accession sont réservées aux salariés dont l’entreprise cotise auprès de l’organisme. Vous êtes éligible si
vous :
● faites construire votre maison ;
● achetez un appartement en vente en l’état de futur achèvement (VEFA) ;
● accédez à la propriété dans le neuf grâce au prêt social location accession (PSLA) ;
● devenez propriétaire d’un logement tout juste achevé grâce au bail réel solidaire
(BRS).
Les collectivités territoriales soutiennent également les acquéreurs. Elles leur accordent des subventions ou des prêts à taux zéro lorsqu’ils achètent leur résidence principale dans l’une des communes concernées.
Quels sont les frais à payer quand on achète un bien immobilier ?
Impossible de faire l’impasse sur les frais de notaire. Ils sont dus lors de la signature de l’acte authentique de vente. C’est lui qui rend la transaction légale et fait de vous le propriétaire des lieux. Les frais d’acquisition sont constitués :
● de la rémunération du notaire, appelée émoluments ;
● des débours, une provision destinée à supporter les coûts engendrés par la rédaction de l’acte officiel ;
● des taxes reversées à l’État.
Dans l’immobilier ancien, les frais d’acquisition sont de 7 à 8 % du prix de vente. Dans le neuf, vous profitez d’abattements et d'exonérations sur la principale taxe, la taxe de publicité foncière (TPF). Les frais de notaire ne s’élèvent qu’à 2 ou 3 % de la valeur d’achat.
Les impôts locaux et les charges de copropriété
Le jour de la signature de l’acte notarié, vous devez en plus vous acquitter de la taxe foncière, de la taxe d’habitation, de la redevance télévisuelle et des charges de copropriété.
Les sommes sont calculées par le notaire selon la règle du prorata temporis. Vous payez uniquement pour les jours où vous avez été réellement propriétaire du bien dans l’année.
Les frais bancaires
Afin de financer votre acquisition, vous avez sans doute contracté un prêt. Si l’assurance et les intérêts représentent la majeure partie du coût du crédit, d’autres dépenses s’ajoutent.
L’octroi d’un emprunt immobilier est soumis à une garantie de prêt. Qu’il s’agisse d’une hypothèque, d’un cautionnement ou d’une inscription en privilège de prêteurs de deniers (IPPD), vous devrez régler les frais liés à leur mise en place.
Autre poste qui vient alourdir le crédit : les frais de dossier. Presque toutes les banques les facturent quand elles acceptent une demande de prêt. Inférieurs à 1 % du capital mis à
disposition, ils sont plafonnés en fonction du montant de la transaction. Si votre profil vous l’autorise, négociez-les ou demandez leur suppression !
Les frais d’agence
L’usage veut que le vendeur prenne à sa charge les frais d’agence. Cependant, ce n’est pas une obligation. Certaines annonces précisent que la commission de l’agent immobilier sera payée par l’acheteur. Dans ce cas, prévoyez entre 2 et 10 % du prix du bien.
Comment financer les frais annexes ?
Lorsque votre situation est stable et que la banque juge votre candidature solide, elle peut consentir un emprunt d’un montant supérieur à celui du bien. Ce type de crédit, parfois connu
sous le nom de prêt à 110 %, permet de couvrir les frais annexes.
Mais la solution la plus courante consiste à disposer d’un apport personnel suffisant pour régler au moins les frais de notaire et votre part des différentes taxes. Vous pouvez pour cela
puiser dans vos livrets d’épargne, faire des rachats sur votre assurance vie ou débloquer votre épargne salariale.
Votre entourage a les moyens de participer financièrement à votre projet immobilier ? Vous pouvez bénéficier d’un don manuel. Bonne nouvelle, les donations consenties par un membre
de la famille ouvrent droit à des abattements sur les droits de succession. Ainsi, votre père ou votre mère peut vous transmettre jusqu’à 100 000 euros sans que vous soyez imposé.
Si, à l’inverse, vos ressources sont modestes, n’oubliez pas de mobiliser les dispositifs d’aide à l’accession à la propriété. Action Logement offre 10 000 euros aux primo-accédants dans le
neuf. Accordées sous conditions de revenus, la Prime Accession et la Prime Agri-Accession sont réservées aux salariés dont l’entreprise cotise auprès de l’organisme. Vous êtes éligible si
vous :
● faites construire votre maison ;
● achetez un appartement en vente en l’état de futur achèvement (VEFA) ;
● accédez à la propriété dans le neuf grâce au prêt social location accession (PSLA) ;
● devenez propriétaire d’un logement tout juste achevé grâce au bail réel solidaire
(BRS).
Les collectivités territoriales soutiennent également les acquéreurs. Elles leur accordent des subventions ou des prêts à taux zéro lorsqu’ils achètent leur résidence principale dans l’une des communes concernées.